Fief du Tremblay et le droit de banalité (moulin)
Comme le prescrivent les contrats de concessions, les censitaires sont normalement tenus de faire moudre leurs grains au moulin seigneurial. Or, le fief Tremblay relevant du seigneur de Varennes, ses habitants devaient parcourir la distance qui se trouvait entre leur terre et le moulin. Après avoir fait des représentations auprès de la seigneuresse, les habitants du Tremblay furent déchargés, par ordonnance de Jacques Raudot, intendant, passé le 29 juin 1707, de faire moudre leurs grains au moulin de Varennes et en échange furent chargés de payer un minot de blé pour chaque deux arpents de front de terre qu’ils possèdaient. Ceux-ci furent également déchargés d’aller planter un mai en échange de la charge par eux de le planter devant la chapelle que la seigneuresse a dessein de faire bâtir.
« Vente du droit de banalité d’un moulin à vent situé en la seigneurie du Tremblet; par Marguerite Puisgibault, seigneuresse de la seigneurie du Tremblay, veuve de Rocbert de Lamorandiere, écuyer, capitaine d’infanterie et ingénieur ordinaire du Roi, de Montréal, rue Saint Paul, à François Viger, habitant, de la paroisse de Boucherville. » 28 Octobre 1761 (Mtl) notaire Mézières, P. (1758-1786)
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